SHERIF DAHROUG - CIACCONA - J. S. BACH
La chaconne de Bach est un œuvre constitué d’une gigantesque série de variations interminables où le musicien donne véritablement l'impression d'épuiser toutes les possibilités harmoniques et contrapuntiques, en reliant l’ensemble par une marche obstinée des voix basses. Le tout est au sein d’une architecture qui consomme le style fantastique allemand et adopte un regard instrumental italien raffiné et virtuose, et encore issu des éléments architectonique qui fleurissent les Cantates de Bach. Comme un requiem, la tonalité de La chaconne est écrite en ré mineur, tonalité sombre annonçant un thème initial douloureux . Au centre, triomphe momentanément une paix, une lumière avec un long choral apaisé à la tonalité de ré majeur, rhétorique de la gloire, et de la joie. Et à nouveau, les variations évoluent vers un style plus fatidique et dramatique menant la troisième partie en ré mineur. Dans une virtuosité au service de cette douleur, on entend les plaintes de l’homme, son doute mais aussi son aspiration à retrouver la lumière de la partie centrale si paisible. Le thème initial revient au sommet de la pièce avec des plaintes in extremis s’achève sur un ré vide, ni majeur, ni mineur tellement symbolique dans son ambiguïté émouvante et profonde. « Sur une portée, cet homme a écrit tout un monde des pensées les plus profondes et des sentiments les plus forts. Si je pouvais imaginer que je puisse créer, ou simplement concevoir une telle pièce, je suis assez certain que l'excès d'excitation et de bouleversement me conduiraient à la folie. » - Johannes Brahms, lettre à Clara Schumann, concernant la chaconne de Bach.
La chaconne de Bach est un œuvre constitué d’une gigantesque série de variations interminables où le musicien donne véritablement l'impression d'épuiser toutes les possibilités harmoniques et contrapuntiques, en reliant l’ensemble par une marche obstinée des voix basses. Le tout est au sein d’une architecture qui consomme le style fantastique allemand et adopte un regard instrumental italien raffiné et virtuose, et encore issu des éléments architectonique qui fleurissent les Cantates de Bach. Comme un requiem, la tonalité de La chaconne est écrite en ré mineur, tonalité sombre annonçant un thème initial douloureux . Au centre, triomphe momentanément une paix, une lumière avec un long choral apaisé à la tonalité de ré majeur, rhétorique de la gloire, et de la joie. Et à nouveau, les variations évoluent vers un style plus fatidique et dramatique menant la troisième partie en ré mineur. Dans une virtuosité au service de cette douleur, on entend les plaintes de l’homme, son doute mais aussi son aspiration à retrouver la lumière de la partie centrale si paisible. Le thème initial revient au sommet de la pièce avec des plaintes in extremis s’achève sur un ré vide, ni majeur, ni mineur tellement symbolique dans son ambiguïté émouvante et profonde. « Sur une portée, cet homme a écrit tout un monde des pensées les plus profondes et des sentiments les plus forts. Si je pouvais imaginer que je puisse créer, ou simplement concevoir une telle pièce, je suis assez certain que l'excès d'excitation et de bouleversement me conduiraient à la folie. » - Johannes Brahms, lettre à Clara Schumann, concernant la chaconne de Bach.